Comment tout a commencé
Été 2014. Les beaux jours, l’envie de nouveauté… Je décide d’acheter mon tout premier appareil photo reflex. Et quoi de mieux pour expérimenter que ces lieux silencieux et figés dans le temps ? Avec Bertrand, qui m’initie aux bases techniques (ouverture, ISO, vitesse d’obturation…), je commence à documenter ces endroits oubliés, cachés en pleine ville ou en rase campagne.
Chaque bâtiment, chaque ruine, chaque recoin devient une scène à part entière. Pas besoin de mise en scène : la nature, la rouille et l’abandon s’en chargent.
Créer une identité visuelle forte
Très vite, le besoin de partager ces découvertes de façon plus structurée se fait sentir. L'idée d'utiliser nos initiales dans le nom (Julien L & Bertrand D) a directement été gardée, afin de laisser notre signature sur le projet.
C'est en tombant par hasard sur la célèbre série télévisée Desperate Housewives que l'idée du nom est arrivée : D & L Photography, DLP, Desperate Lost Places !
Un site conçu pour raconter …
Le site ne se contente pas de montrer des photos. Il plonge les visiteurs dans une ambiance..
Design sombre, interface épurée, et un fond sonore discret mais pesant, inspiré des bruits étranges qu’on entend souvent dans ces lieux désertés. L’objectif : retranscrire la tension, le silence, parfois l’inquiétude, qu’on ressent sur place.
Une reconnaissance inattendue
À sa sortie en 2016, le site de Desperate Lost Places a reçu quelques récompenses dans le milieu du web design. Une belle surprise pour un projet né d’un simple besoin d’expression.
Pourquoi ce projet compte
Desperate Lost Places reste l’un de mes projets les plus personnels. Il m’a permis de découvrir la photographie, de créer une identité visuelle cohérente de A à Z, et de concevoir un site web qui ne se contente pas de présenter des contenus, mais raconte une expérience.
C’est aussi le premier projet où j’ai pu mêler passion, technique, narration et création visuelle de manière totalement libre — et ça, ça marque.
